Si vous êtes adhérent à la FFV ou à la FFVL, vous êtes couvert pour la pratique du kiteboat. Il convient toutefois de bien se renseigner pour savoir si vous êtes couvert pour les personnes qui sont à bord avec vous.
Si vous n'êtes pas adhérent, il faut écrire à votre assurance pour vous renseigner. Pensez à bien décrire votre pratique, les assurances ne savent pas que le kiteboat existe !
Embarquer a minima l'équipement de sécurité réglementaire selon votre type de navigation.
A cela, il est recommandé de rajouter un coupe ligne qui sera fixé sur le navire et un coupe ligne par navigant.
Si le navire n'a pas de moyen de redressage en cas de chavirage, s'assurer que l'équipement de sécurité restera accessible.
S'assurer que le matériel (aile/bateau) est marqué avec vos coordonnées (afin de pouvoir le retrouver mais surtout pour éviter au secours de rechercher si une personne n'est pas restée en mer).
Prévenez toujours un proche de votre départ en mer et de votre plan de navigation
Assurez-vous d'avoir un moyen de prévenir les secours en cas de problème
Le kiteboat est parfois confondu avec un navire démâté et en détresse. Certains préviennent le sémaphore de leur zone de navigation lors de leur départ pour éviter une intervention des secours !
Le système de largage doit permettre une réduction quasi-totale de la traction de l'aile (kite killer) qui va généralement tomber à l'eau.
L'aile doit rester attachée au pilote ou au bateau. en générale grâce à une laisse (leash) qui permet de récupérer la barre de contrôle, ou directement l'aile, reliée par une des lignes ou par une cinquième ligne.
Un système réenclenchable peut permettre de redécoller l'aile après récupération de la barre de contrôle. Le leash peut également servir à récupérer l'aile à bord pour revenir vers la côte en mode self-rescue. Il faut pour cela avoir prévu un moyen de récupérer la ligne (enrouleur/barre de secours).
En pratique de kiteboat version engin de plage, l'aile est la plupart du temps accrochée au bateau. Il est impératif d'avoir un système de largage solidaire du pilote de l'aile afin que l'aile soit désolidarisée du bateau en cas de chute du pilote.
Comme en kitesurf, un deuxième largeur sur ce leash peut-également être prévu pour libérer complètement le bateau ou le pilote de l'aile.
L'utilisation d'une aile réduit le couple de chavirage par rapport à un voilier classique. Certains kiteboats présentent cependant un comportement instable à la gite (plus la gite est importante, plus le bras de levier et le couple de chavirage augmente, contrairement à un voilier). L'utilisation d'un point d'accroche sous le vent peut permettre de retrouver un comportement stable en navigation. Cela peut cependant créer une dyssimétrie susceptible de faire chavirer le bateau à la contre-gite. Il ne faut donc pas oublier qu'un chavirage est possible, surtout si la stabilité initiale du bateau a été modifiée
En l'absence de quille et de flottabilité dans un mât, il est possible que le bateau bascule complètement et ne soit plus redressable par vos propres moyens.
Dans une pratique individuelle, on procède comme en kitesurf en décollant au harnais depuis la terre.
Dans une pratique collective, on peut décoller l'aile directement accrochée au bateau. Si on dispose d'un assistant au décollage, les deux pratiquants peuvent être à bord du bateau. Sinon, le pilote doit impérativement être à bord du bateau, et pas debout à côté, afin d'être en mesure de larguer l'aile instantanément. On a en effet tendance à oublier que l'aile a la puissance de tirer un lourd bateau sur le sable ou le bitume jusqu'à l'autre bout de la plage, même renversé avec un ou deux touristes dessous...
En cas de décollage en mer, il faut prévoir la place suffisante pour dériver. Une ancre flottante ou l'utilisation d'un moteur peuvent permettre de maintenir le bateau travers au vent et de limiter la dérive du bateau.
Vous avez vécu une expérience en kiteboat et avez un témoignage à apporter pour faire progresser la sécurité. Merci de nous le faire parvenir, nous le publierons sur le site.