Par Stéphane BLANCO
L'idée d'utiliser un cerf-volant comme moyen de secours en mer n'est pas récente. Plusieurs expériences ont été menées depuis le XIXème siècle. Aussi on peut résumer cet intérêt en deux points : traction alternative et signalisation.
La traction alternative va surtout s'exercer sur les petites embarcations ou les dinghies. Outre le fait que le cerf-volant peut permettre de faire route essentiellement au portant, il permet aussi de stabiliser l'embarcation. Le rameur Christophe Lemur a ainsi traversé la moitié de l'atlantique avec un cerf-volant de 2,5 m2 en quinze jours.
La signalisation d'un bateau en détresse est accrue avec un cerf-volant. D'une part on peut accrocher sur la ligne du cerf-volant des éléments de secours : antenne VHF, réflecteur radar, lampe flash... D'autre part il est plus aisé de repérer un cerf-volant dans le ciel qu'un petit bateau sur l'océan. Anne Quéméré en a fait l'expérience lors de sa tentative de traversée du pacifique en kiteboat. Contrainte à l'abandon, elle envoie un signal de détresse. Le cargo qui arrive sur zone n'arrive pas à la repérer jusqu'à ce quelle établisse sont cerf-volant de secours.
Concepteur : Société Océa/Beyond The Sea
Site : libertykite.com
Libertykite est destiné aux embarcations à moteur ou aux voiliers comme gréement de secours.
Libertykite est commercialisé en 3 tailles : 10, 20 et 40m2.
Concepteur : Stéphane BLANCO
Site : Voir le reportage sur Thalassa
Volanz est destiné aux petites embarcations à moteur.
Actuellement, Volanz n'est plus commercialisé. Il est toutefois possible d'en trouver d'occasion.
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